Une femme vêtue d’une veste à carreaux noir et blanc, portant des lunettes eSight travaillant à son ordinateur.

De retour au travail grâce à la eSight

Julia Lewis avait une brillante carrière comme chimiste électro-analytique jusqu’à la mi-trentaine lorsqu’elle a perdu la vue. Incapable de poursuivre dans le même secteur d’activité, mais sans se laisser décourager, elle a commencé à travailler avec les collèges et universités à la mise sur pied de services de santé et de sécurité et de gestion des risques d’entreprise, au moyen de la technologie d’assistance.

Son frère étant ingénieur électrique, Julia avait accès à la technologie de pointe et agissait souvent comme « laboratoire vivant » pour les idées novatrices. Elle utilisait également des articles plus conventionnels comme des télévisions en circuit fermé, ZoomText, des loupes d’écran et d’autres encore.

Tous ces outils étaient pratiques pour elle, mais chacun n’avait qu’une fonction. Elle devait donc s’équiper d’une foule de gros appareils encombrants pour répondre à tous ses besoins. C’était encore plus difficile pour un travail exigeant des déplacements, des présentations et des interactions avec les autres.

 « Je devais compter sur les autres et mémoriser des choses chaque fois que je quittais le bureau pour faire une présentation, trouver un endroit, travailler sur des documents en collaboration, or présider une réunion, » affirme Julia. « Je ne pouvais rien apporter ni utiliser pour toutes les fonctions et activités. »

Cela a changé en 2006 lorsque son frère lui a demandé d’essayer une version initiale des lunettes eSight. Ces lunettes étaient assez petites pour être transportables et assez polyvalentes pour remplir les fonctions et exécuter toutes ses autres tâches technologiques.

« C’était formidable d’être devant le public et de pouvoir voir les visages des gens plutôt qu’un brouillard gris, » s’exclame Julia. « Cela m’a vraiment permis de retrouver mon autonomie. »

Depuis, la technologie n’a fait que s’améliorer. La mise au point automatique permet à Julia de promener aisément son regard de son écran d’ordinateur, à son téléphone pour consulter un texte, puis aux autres personnes dans son environnement et de reconnaître un collègue qui vient de s’arrêter à son bureau. Les lunettes elles-mêmes sont de plus en plus légères, ce qui permet de les porter plus longtemps sans se fatiguer.

Il n’est pas étonnant que Julia se retrouve maintenant à travailler en accessibilité commerciale et que sa fonction consiste à encourager l’adoption de la technologie. Elle sait pour l’avoir vécu à quel point cela peut être libérateur.

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