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Les Hubs d’INCA : pour prendre le pouls des localités

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Plusieurs photos des carrefours d’INCA montrant des œuvres d’art sur un mur, des étudiants en arts et une guitariste. Avez-vous déjà souhaité avoir tout près de chez vous un endroit accessible pour vous détendre? Un endroit où assister à des événements amusants, mettre à l’essai les dernières technologies adaptées, acquérir de nouvelles habiletés et faire connaissance avec d’autres personnes de votre région qui sont aveugles ou qui ont une vision partielle? Voilà la raison d’être es carrefours communautaires d’INCA, surnommé "hubs''. Un hub signifie le point central d'un engranage, une plaque tournante.

En même temps que nous lançons la nouvelle image de marque de la Fondation INCA, nous présentons un grand nombre de nouveaux programmes très intéressants pour les personnes que nous servons. L’un d’eux est notre génial projet de carrefours communautaires.  

« Nos hubs sont des endroits vraiment spéciaux », fait observer Angela Bonfanti, vice-présidente des divisions de l’Ontario et du Québec de la Fondation INCA. « Nous voulions créer des endroits accessibles, ouverts et accueillants non seulement pour quiconque vit avec une vision partielle, mais aussi pour les familles et les amis de ces personnes et pour tous les membres de la région qui veulent s’investir dans les programmes que nous offrons. »

Mais Mme Bonfanti ajoute aussitôt que les carrefours communautaires d’INCA ne sont pas seulement des locaux. C’est un concept unique permettant d’offrir des programmes dans le cadre desquels les participants rencontrent de nouvelles personnes, essaient de nouvelles choses et construisent des réseaux d’amitié et de soutien tout près de leur domicile.        

Une activité constante 

Tout a commencé il y a un peu plus d’un an lorsque nous avons lancé notre premier hub au cœur du centre-ville de Toronto, au 1525, rue Yonge, un endroit facilement accessible en transport en commun. 

Il est possible d’y faire un saut n’importe quel soir et d’y trouver des participants vivant avec une perte de vision qui font du yoga avec un guide voyant, suivent des cours d’art, essaient de nouvelles technologies, prennent la parole dans le cadre d’un groupe d’orateurs ou partagent conseils et astuces au sein d’un groupe privé de soutien.   

Et le plus beau, c’est qu’il y en a pour tous les âges, qu’il s’agisse d’enfants et de parents formant des groupes intéressés par des jouets tactiles, d’adolescents essayant notre salle de réalité virtuelle ou d’adultes et d’aînés critiquant le dernier best-seller dans le contexte d’un club de lecture braille.  

« Il se passe toujours quelque chose, ajoute Mme Bonfanti, et c’est exactement le genre de climat que nous essayons d’instaurer : nous voulons être le poumon social et le centre nerveux de notre communauté. » 

Et quelle fébrilité! Depuis son ouverture l’an dernier, notre premier hub est devenu extrêmement populaire auprès des personnes de la région vivant avec une perte de vision, quel que soit leur âge. On y rencontre même des personnes qui ne participaient plus aux activités de la Fondation INCA depuis des décennies. 

« De nombreuses personnes aveugles ou ayant une vision partielle n’ont pas eu besoin de nos services pendant très longtemps. Puis, soudainement, grâce aux hubs et à tous les autres nouveaux programmes que nous offrons, nous suscitons de nouveau leur intérêt », fait remarquer Mme Bonfanti. « Elles n’ont peut-être pas besoin d’une formation en réadaptation visuelle, mais elles désirent peut-être s’inscrire à un cours de yoga ou à un cours d’art, ou encore se joindre à un groupe de musiciens ou en apprendre davantage sur la mode ou le maquillage. Tout cela est possible au carrefour. »

Un réseau en pleine croissance partout au pays 

La popularité du hub de Toronto nous a récemment amenés à en ouvrir deux autres, l’un à London et l’autre à Montréal. De plus, nous prévoyons ouvrir au moins dix autres hubs au Canada dans les trois prochaines années.  

« En fin de compte, nous voulons ouvrir ce type d’endroit d’un bout à l’autre du Canada », affirme Mme Bonfanti. Elle souligne cependant que ces carrefours ne devraient pas être les seuls endroits où les gens peuvent se sentir acceptés dans un environnement accessible. 

« En fait, nous voulons être l’une des nombreuses solutions permettant aux gens de trouver des activités et des ressources accessibles dans leur région », dit-elle. « Nous travaillons donc étroitement avec les représentants d’organismes communautaires et de services locaux afin qu’un plus grand nombre d’endroits soient accessibles aux personnes vivant avec une perte de vision, comme des gymnases, des centres communautaires et des studios d’art. »
 

Lisez d’autres articles du numéro d’octobre 2018 du bulletin En Vue.

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