Jack McCormick assis avec son chien-guide.

Les restrictions de voyage entraînent une augmentation de la demande de chiens-guides d'INCA

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(CARLETON PLACE, ON – le 19 novembre 2020) Les restrictions de voyage, y compris les fermetures de frontières causées par la COVID-19, ont entraîné une augmentation de 300 pour cent des demandes de chiens guides d'INCA.

Les utilisateurs de chiens-guides qui se sont rendus aux États-Unis dans le passé pour obtenir un chien-guide recherchent maintenant une solution « fabriquée au Canada » le plus rapidement possible.

Jack McCormick s'est adressé au Programme de chiens-guides d'INCA après que lui et son chien-guide aient été frappés par un conducteur distrait en mars 2020. En conséquence, son chien-guide a été traumatisé et a dû être mis à la retraite.    

« L’absence de mon chien-guide a diminué ma confiance. Je me sens moins en sécurité quand je me déplace. J'ai constamment peur de heurter quelque chose ou de me blesser », déclare Jack McCormick, un résident d'Oakville, Ontario, âgé de 23 ans. « Le chien-guide m'aide à faire tellement de choses, comme de trouver un siège dans le bus. J'ai la flexibilité et la liberté d'aller dans de nouveaux endroits et de faire des choses que je ne peux pas faire avec une canne blanche seulement.

La fermeture de la frontière signifie que Jack ne peut pas retourner à l'école aux États-Unis qui lui a fourni un chien-guide en 2014. Comme tant d'autres utilisateurs de chiens au Canada, il compte sur le programme d'INCA pour le jumeler à un chien-guide qui lui donnera une plus grande autonomie et un meilleur rapport avec le monde qui l’entoure.

« Une pandémie qui oblige la fermeture des frontières et réduit l'accès aux chiens-guides n'est pas une situation prévisible, mais nous pouvons la surmonter », affirme Diane Bergeron, présidente du Programme de chiens-guides d'INCA. « Nous nous engageons à nous attaquer à ce défi, mais nous avons besoin de votre aide. »

Le Campus canin d'INCA a ouvert en juin, mais les mesures d'éloignement physique ont fait que le dressage en groupe n'était pas une option. Afin d'assurer la sécurité du personnel et des personnes qui s'entraînent avec leurs nouveaux chiens-guides, INCA a dû adapter son programme d’entraînement pour permettre une formation individuelle, mais cela a engendré des dépenses supplémentaires importantes.

Afin de répondre aux besoins de nouveaux chiens-guides au Canada, le programme d’INCA doit embaucher davantage de dresseurs et d’instructeurs en mobilité avec un chien-guide. Les spécialistes possédant ces compétences précises sont rares et c'est la raison pour laquelle l'organisation explore les possibilités de stages.

« Nous croyons que tous les Canadiens qui ont besoin d'un chien-guide devraient avoir cette possibilité - sans frais », déclare Diane Bergeron. Le Programme de chiens-guides d'INCA élève, dresse et jumelle des chiens à des personnes aveugles ou ayant une perte de vision dans les communautés partout au pays. »

Financé uniquement par la générosité des Canadiens, INCA a besoin de plus de donateurs que jamais pour s'assurer que toutes les personnes qui en ont besoin peuvent obtenir un chien-guide pour leur mobilité, leur sécurité et leur confiance.

« En ces temps d'isolement et d'incertitude, le Programme de chiens-guides d'INCA lance un appel à tous ceux qui sont en mesure de nous aider à suffire à la demande à faire une contribution pour couvrir les frais d’élevage, de dressage et de jumelage d'un plus grand nombre de chiens-guides pour des Canadiens qui en ont besoin », déclare Diane Bergeron. 

Si vous êtes d'avis que Jack McCormick et d'autres Canadiens aveugles ou ayant une vision partielle méritent l'autonomie accrue que procure un chien-guide d'INCA, veuillez consulter inca.ca/FR/urgent pour voir comment vous pouvez les aider.

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