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Ouvrir les portes du travail : perspectives d’emploi

Pour de nombreuses personnes ayant une déficience visuelle, il peut être difficile de s'orienter sur le lieu de travail. Depuis mars, Elizabeth Mohler, de Toronto, participe à plusieurs programmes virtuels de la Fondation INCA, dont Ouvrir les portes du travail, qui est conçu pour donner des possibilités d'emploi aux personnes ayant une perte de vision. 

En tant que coordinatrice de projet pour l'embauche inclusive chez Ryerson Magnet, Elizabeth fait la promotion de l'inclusion. À l'automne, elle fréquentera l’université Western de London, en Ontario, en vue de décrocher un doctorat en sciences du travail. 

Elizabeth debout accotée sur un arrière-plan sombre, portant des vêtements professionnels et souriant pour la caméra.
Elizabeth debout accotée sur un arrière-plan sombre, portant des vêtements professionnels et souriant pour la caméra.

« En bonne partie, ces ateliers a été consacrée au développement professionnel et personnel », explique Elizabeth. « Même si je travaille à plein temps et que je retourne à l'école, ce programme m'a permis de perfectionner certaines de mes compétences professionnelles, comme la prise de parole en public, les techniques de présentation, le langage corporel et l'amélioration de mon profil LinkedIn. »  

Ouvrir propose des ateliers de préparation à l'emploi et des formations technologiques s'associe aux employeurs pour créer des emplois à temps plein, à temps partiel et contractuels, ainsi que des stages/retours au travail rémunérés, favorise le développement professionnel grâce à des mentorats innovants et améliore la culture d'entreprise pour offrir un avantage concurrentiel. L'objectif est de créer un Canada sans barrières où tout un chacun peut occuper un emploi.

Après avoir obtenu son diplôme, Elizabeth espère pouvoir enseigner les études relatives aux personnes handicapées afin de faire profiter les étudiants de son vécu. 

Selon Elizabeth, les ateliers l'aident à se sentir plus sûre d'elle. « La nature de mon travail fait en sorte que je dois dans une grande mesure faire des présentations, et il est donc très utile d'avoir un espace sûr pour parler des défis auxquels je suis confrontée », affirme-t-elle. 

Alors que de nombreux participants au programme sont à la recherche d'un emploi, Elizabeth insiste sur le fait que les ateliers sont tout aussi profitables à ceux qui occupent déjà un emploi. 

« Vous devrez évidemment votre déficience visuelle au travail. Que vous ayez un nouveau patron ou que vous soyez transféré dans un nouveau service, vous devrez peut-être demander des adaptations », mentionne Elizabeth. « Je pense que le programme favorise vraiment cette trajectoire de carrière tout au long de la vie. » 

Elizabeth précise que les ateliers font désormais partie de sa routine hebdomadaire et qu'elle attend avec impatience la nouvelle offre destinée aux étudiants à la maîtrise et au doctorat. 

« Les ateliers permettent aux personnes d'avoir un espace sûr où parler d’aspects liés à leur vision dont elles ne peuvent peut-être pas parler avec un conseiller en emploi qui n'est pas spécialisé dans la perte de vision et vous pouvez vraiment déballer certains de ces défis très particuliers », déclare Elizabeth.