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Claude les yeux bandés guidé par Valérie directrice d’INCA Québec, Pierre-Luc les yeux bandé guidé par Jean-Michel et un bénévole derrière lui, Maude guidée par David et René du RPHV 03-12 à l’arrière traversent la rue en direction de la caméra en balayant leur canne-blanche devant eux

Des élus de Québec ont monté à bord de notre campagne pour l’accessibilité des transports!

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Trois politiciens de la ville de Québec ont accepté avec enthousiasme de relever le défi de se déplacer au coin du boulevard Jean-Lesage et de la rue St-Paul les yeux bandés :

  • Maude Mercier-Larouche, conseillère municipale, membre du comité exécutif responsable de la mobilité intégrée et des transports collectifs, ainsi que présidente du Réseau de transport de la Capital;
  • Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal, vice-président du comité exécutif, responsable de la mobilité et de la sécurité routière;
  • Claude Lavoie, conseiller municipal, membre du comité exécutif responsable de l’accessibilité universelle.

Le 7 juin dernier, ils ont participé à la campagne Montez à bord d’INCA, afin de mieux saisir les défis d’accessibilité des trottoirs, des arrêts d’autobus insulaires situés près des pistes cyclables et des traversées de rue sans feux sonores.

David Trudel-Bergamo, chef du programme Psychosocial et entraide d’INCA Québec, utilisateur aveugle quotidien de transports en commun leur a montré comment utiliser une canne blanche:

« Tout en marchant, on balaye, ça va servir à détecter les objets qui sont sur le chemin.  Dans le fond, ça remplace les yeux », a-t-il expliquer, avec l’importance des délimitations tactiles, les défis souvent rencontrés et l’impact de l’accessibilité.

Bien qu’ils soient de fervents défenseurs des cyclistes, les élus ont rapidement compris les défis pour les piétons qui doivent traverser la piste cyclable pour atteindre un arrêt d’autobus insulaire lorsque ce n’est pas suffisamment accessible.  

« On ne le sent pas beaucoup ! » s’est exclamée madame Mercier-Larouche en s’approchant de la piste cyclable en balayant avec une canne blanche.

En retirant le bandeau qui lui couvrait les yeux, elle a aussi réalisé qu’elle s’était rendue au milieu de la piste cyclable sans s’en rendre compte, justement au moment où un cycliste passait.

« Ça peut être dangereux, donc de là l’importance de mettre en place de bonnes infrastructures », a-t-elle affirmé.

En effet, une séparation détectable entre le trottoir et la piste cyclable, un passage piéton tactile et contrasté, un abribus sur le quai avec un arrêt de bus accessible, une manière d’annoncer le passage des cyclistes, un céder le passage efficace et une constance amélioreraient la sécurité de tous.  Cela fait partie des résultats et lignes directrices de la recherche menée par INCA  sur les arrêts de transport en commun sur plateforme insulaire.

La présentation aux trois élus a été possible grâce à la collaboration du Regroupement des personnes handicapées visuelles de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches (RPHV 03-12), qui trouve que les arrêts de bus insulaires près des pistes cyclables qui se déploient à la vitesse grand V représentent un enjeu majeur. Le RPHV 03-12 représente depuis des décennies notre communauté dans la région sur différents comités à propos de nombreux enjeux, dont les transports. Ils trouvaient que sensibiliser les politiciens et responsables de transports en commun et de leur présenter la recherche et les recommandations d’INCA sur cet enjeu actuel était complémentaire à leur travail sur le terrain et apportait des pistes de solutions concrètes.

Voyez les photos et les vidéos du défi sur les arrêts de bus insulaire sur Facebook!

Voyez les photos et les vidéos du défi sur Instagram!

Les dirigeants ont aussi pu expérimenter le fonctionnement d’un feu sonore et à quel point cela aide pour traverser la rue sans dévier de sa trajectoire.

« J’ai trouvé que c’était très utile le feu sonore, car ça me permet 1 de savoir bien quand démarrer ma traversée et 2 ça me permet de m’orienter, car le signal sonore vient me guider », a résumé monsieur Lachance. 

« Moi je me fie au sens du trafic sonore pour traverser » leur a fait savoir David lors de la traversée de rue sans feu sonore, permettant de comprendre à quel point le feu sonore est plus sécuritaire.

Voyez les vidéos sur la traversée de rue avec et sans feu sonore sur Facebook ou sur Instagram!  

Avec ses engagements en accessibilité, la plateforme de consultation en ligne du réseau de transport et le fait d’avoir accepté le défi, la ville de Québec et le RTC agissent comme modèles et nous espérons que d’autres suivront leur voie!

Encouragez vos élus à installer davantage de feux sonores!

 

 

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