Certaines personnes découvrent qu'elles sontentrepreneurs plus tard dans la vie, mais Marie Claire Bilyk a toujours eu un esprit d'initiative.
Marie-Claire est une athlète à la retraite et mère de deux enfants. Elle vit avec une vision partielle depuis l'enfance, mais sa vision s'est encore dégradée pendant sa grossesse. Elle avait de la difficulté à trouver un emploi qu'elle pouvait concilier avec son rôle de maman. En 2002, après la naissance de sa fille, Marie Claire a reçu une subvention de 5 000 $ de Goodwill pour démarrer une petite entreprise. Elle a mis sur pied un programme prénatal de conditionnement physique couronné de succès en alliant son amour de la santé et de la maternité sous le nom de Blossom Fitness and Nutrition. Le programme offrait des séances d'aquaforme, de yoga et d'exercices de musculation pour les femmes enceintes.
La préparation et la planification ont pris environ un an. Marie-Claire a obtenu son certificatd'instructrice de yoga et de conditionnement physique. Le premier cours qu'elle a donné dans le sous-sol d'une église ne comptait que six participants. La clientèle de Blossom a augmenté au fil du temps et a fini par accueillir 200 femmes par an.
Grâce à sa réputation croissante, Marie-Claire gagnait 130 $ de l'heure et travaillait cinq heures par semaine. Ce qui lui suffisait, car elle se faisait de l'argent et pouvait consacrer le reste du temps à sa famille.
Blossom s'est démarquée de la concurrence en offrant à ses clientes des services à valeur ajoutée. Elle a incorporé aux cours des discussions de groupe et des exercices, ainsi qu'un CD de relaxation spécial qu'elle a réalisé elle-même. Elle a investi la majeure partie de sa subvention dans un site Web professionnel et du matériel demarketing adéquat. Sachant l'importance dubouche-à-oreille, elle a passé du temps à promouvoir ses services auprès des professionnels de la santé de sa région. Elle était déterminée à être meilleure que ses concurrentes. Elle a ajouté au forfait les services d'une doula (accompagnante à la naissance). Elle a engagé une doula pour donner des cours sur les techniques de relaxation suivis par 20 à 30 couples.
« Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain, déclare Marie-Claire. C'était un comme cultiver son jardin pour le voir pousser ». Elle a vendu son entreprise en 2010, mais elle rencontre encore des femmes qui ont suivi ses cours. En 2017, lors de sa première journée de travail à INCA, l'une de sescollègues lui a fait part qu'elle était une de ces mères il y a 12 ans.
Marie-Claire fait preuve d'un sens pratique en ce qui concerne l'argent, mais elle voulait offrir des services qui lui tenaient à cœur. « Il est tout aussi important de faire des bénéfices que d'offrir des services de valeur », explique-t-elle. Elle conseilled'apprendre ce que fait la compétition. Faites des recherches sur ce qui fonctionne pour les autres et réfléchissez à la façon dont cela pourrait fonctionner pour vous.
Marie-Claire aimerait offrir un autre conseil aux entrepreneurs aveugles ou vivant avec une perte de vision : n'oubliez pas votre valeur personnelle. « Cette valeur demeurera ancrée en vous, peu importe si vous réussissez ou non dans votre entreprise. Quand on fait preuve de dignité, la prise de risques n'est pas aussi effrayante. »