« L’université est une obligation énorme, et on est stressé dès le départ parce qu’on ne sait pas comment on va payer les frais en plus des heures d’étude et d’apprentissage. Le soutien d’une bourse d’études va bien au-delà d’un montant en argent. C’est un tel soulagement de savoir qu’on a ce coup de pouce pour se lancer. C’est très utile. Je paie mes études en travaillant et en prenant une année de congé, mais ce n’est pas tout à fait suffisant. J’ai fait des demandes de bourses partout et j’ai pensé que cette bourse [INCA] était un dans un secteur où j’aurais un meilleur accès et une plus grande possibilité de recevoir une bourse. 
J’ai aimé l’aspect personnel de la demande de bourse — ils voulaient voir mes relevés de notes et savoir qui je suis, mes objectifs et mes aspirations. Ça m’a donné l’occasion de m’asseoir et de réfléchir à ce que je faisais. Pas seulement pourquoi j’avais besoin d’argent, mais aussi pourquoi je fais des études. La possibilité de définir mes objectifs a été une excellente occasion de faire une pause et de réfléchir. Où est-ce que je me vois dans 5-10 ans? Eh bien, ce que j’étudie ne me donne pas un travail précis comme celui d’un ingénieur civil. J’étudie l’économie, qui m’apprend comment fonctionne le monde, le capitalisme et le système d’échange. La philosophie m’apprend à penser, à écrire et à formuler mes pensées, et le commerce m’apprend à appliquer ces compétences de manière à pouvoir m’orienter et transformer ce que j’aime faire en un passe-temps financier et un moyen de subsistance. Je n’ai pas de métier spécifique que je veux faire, comme entraîneur personnel, chef cuisinier, etc. J’ai un objectif à long terme — il n’est pas fixe. En réalité, ce que je veux faire de ma vie, c’est montrer à d’autres personnes qui ont l’impression qu’elles ne peuvent pas, ou à qui on dit qu’elles ne peuvent pas, que si elles travaillent dur et s’orientent de manière à avoir des débouchés et à essayer, il n’y a pas de limites. Je veux vivre une vie qui inspire les autres à réaliser leurs objectifs et leurs rêves. » – Niko Bauer.
Niko Bauer fait une spécialisation en économie et en philosophie et une maîtrise en gestion d’entreprise à l’université de la Colombie-Britannique.