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Rendre le Service de police de Toronto plus accessible

Pour le détective Jeff Bangild, rendre le monde plus accessible est une mission personnelle et professionnelle. Le détective Bangild s’est joint au Service de police de Toronto en 1996. Récemment, il nous a parlé de la formation sur l’accessibilité donnée aux nouvelles recrues. La formation des agents et constables de première ligne est très approfondie au Service de police de Toronto (SPT). Les nouvelles recrues suivent une formation de six mois avant de pouvoir travailler en première ligne. En 2018, Le SPT a lancé un programme de formation obligatoire pour les nouvelles recrues afin d’améliorer les interactions policières avec les personnes ayant des limitations fonctionnelles. Lorsque le détective Bangild a entendu parler de la formation, il a immédiatement voulu s’impliquer.  

Le détective Jeff Bangild en uniforme de police et son jeune fils, RyanEn tant que parent d’un enfant ayant une perte de vision, le détective Bangild apporte son expérience personnelle à la formation. Son fils de huit ans, Ryan, a reçu un diagnostic de dysplasie septo optique lorsqu’il avait trois mois. Depuis, on lui a diagnostiqué d’autres limitations fonctionnelles. Lorsque les nouvelles recrues voient une photo de Ryan, ils ne décèlent pas d’incapacité. Le détective Bangild croit que c’est l’occasion de sensibiliser les gens et de les aider à comprendre – il explique que les limitations fonctionnelles ne sont pas toutes visibles. Elles peuvent ne pas être immédiatement apparentes lors des interactions policières. 

En plus d’accroître la sensibilisation, la formation comprend de l’information sur les lois relatives aux personnes handicapées, notamment sur les différences entre les lois sur les animaux d’assistance et la Loi sur les droits des aveugles. Le détective Bangild affirme que beaucoup de propriétaires d’entreprises ne réalisent pas qu’il est illégal de refuser l’accès aux personnes accompagnées de chiens-guides. 

Cela dit, l’ignorance n’est pas une excuse valable. Même si le propriétaire finit par admettre la personne dans son établissement, il peut néanmoins être condamné à une amende de 5 000 $ en vertu de la Loi sur les droits des aveugles pour son refus initial. Si une personne accompagnée d’un chien-guide se voit refuser un service, le détective Bangild lui recommande d’appeler le service de police local, conformément aux conseils figurant sur la carte d’identité du chien-guide émise par le procureur général de l’Ontario. En cas d’urgence, composez le 911 et un agent de police répondra immédiatement. Il n’est pas nécessaire de soumettre un rapport sur-le-champ, mais l’incident doit être déclaré dans un délai de six mois. Le détective Bangild recommande de le signaler dès que possible afin que la police puisse mener une enquête plus poussée.

En plus de sa formation sur l’accessibilité, le Service de police de Toronto a une Unité de la diversité et de l’inclusion. Si le SPT doit transmettre un message de sécurité publique, l’unité s’assure que l’information est accessible et facilement compréhensible par tous. Pareillement, si une personne est accusée d’une infraction, tous les documents doivent être fournis en format accessible si la personne accusée a un tel besoin.

Nous vous remercions, détective Bangild et Ryan, de plaider en faveur de meilleures interactions policières avec les personnes ayant des limitations fonctionnelles.