Par Chris Trudell-Conklin
Mois de la sensibilisation à l'accès aux chiens-guides
En tant que maître de mon chien-guide Cody, un golden retriever de trois ans, je ne devrais pas avoir à me battre pour mes droits lorsque des entreprises enfreignent la loi. Je devrais pouvoir prendre n'importe quel type de transport, séjourner dans n'importe quel hôtel, manger dans n'importe quel restaurant - comme tout le monde.
Dans les 13 administrations canadiennes, il est illégal de faire preuve de discrimination à l'égard d'une personne en situation de handicap qui utilise un animal d'assistance. La discrimination comprend le refus d'accès à tout lieu auquel le public aurait normalement accès - pourtant, cela se produit tous les jours.
Cody m'accompagne partout : dans l’autobus, à l'épicerie, pour acheter les vêtements de la rentrée scolaire avec les enfants, et même à la clinique de vaccination. Tant que les chiens-guides sont bien entretenus, qu'ils sont sous notre contrôle et qu'ils font ce pour quoi ils ont été formés, les maîtres de chiens-guides ont les mêmes droits que le reste de la population.
Les forces policières doivent être informées des lois qui protègent les maîtres de chiens-guides. C'est leur travail de faire respecter ces lois et de nous protéger. Si quelqu'un est refusé, c'est leur travail de dire « cette personne est autorisée à entrer ici avec son chien-guide. »
Si vous êtes témoin d'une discrimination à l'encontre d'un chien-guide et de son maître, pensez à vous manifester et à offrir votre aide. Vous pouvez expliquer au propriétaire du commerce qu'il est illégal de refuser le service ou de refuser l'accès à une personne accompagnée d'un chien-guide. Pour en apprendre davantage, visitez le site chiensguidespartout.ca.
Chris Trudell-Conklin
Windsor, Ontario